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Hellfest 2008
Comme promis, un petit report de la journée du samedi :
Après une année précédente marquée sous le signe de la boue, c'est cette fois-ci sous un soleil de plomb que se déroulent les concerts. Plus de boue donc, mais des coups de soleil quasi imposés, et de la poussière qui remonte des pieds jusqu'aux cheveux à chaque mouvement de foule. Les foulards sur la bouche sont de sortie !
A noter que l'organisation a pris note des différents problèmes de l'an passé, tout ayant été revu à l'amélioration : les entrées, la configuration des scènes, les nombres de toilettes, le nombre de stands de boisson et de nourriture, le nombre de verres consignées, etc. Le festival a nettement gagné en professionnalisme. Et c'est une bonne chose, notamment vu le nombre de festivaliers étrangers sur le site !
On enchaine maintenant sur le principal :
SONATA ARCTICA : je suis un grand fan de la première époque (jusqu'à Winterheart's Guild) et je ne les avais encore jamais vu. Et bien, c'est chose faite. Un bon concert, bien qu'étonnament centré sur les deux derniers albums, pourtant moins apprécié par la majorité des gens. Parmi les classiques, on retrouve néanmoins Réplica (et toute la foule chante en choeur), Fullmoon (idem pour les "Run Away"), et enfin The Cage, qui vient conclure le set. Mention très bien au nouveau guitariste, Elias Viljainen (orthographe non certifié par l'auteur), qui remplace fort honorablement Jani et qui semble parfaitement intégré dans le groupe.
ICED EARTH : premier concert d'Iced Earth pour moi, et qui marque de surcroit le retour du légendaire Matt Barlow au chant. Barlow a assuré parfaitement le show, et a même eu l'honneur de voir son nom scander par le public entre deux morceaux. Le true heavy metal du groupe n'est pas des plus novateurs, mais ca reste très efficace. La set list, couvrant la majeure partie de la période Barlow (Burning Times, Melancholy, Pure Evil, My Own Savior), inclue néanmoins un One Thousand Strong tiré du dernier album avec Tim "The Interimaire" Owens. Bref, un bon concert, qui marque le retour du groupe sur le devant de la scène. Reste à confirmer avec un prochain album réussi.
ANATHEMA : amateur de la période Alternative IV, je n'ai pas été décu lorsque le groupe anglais a démarré avec le classique Fragile Dreams. Le morceau marque le ton du concert : mélodique, mélancolique, mais pourtant suffisamment rock pour accrocher le public, qui semble apprécier. Anathema n'est plus vraiment un groupe de metal depuis un certain nombre d'années maintenant, mais il s'en sort tout de meme avec les honneurs dans un festival axé "extrème".
PORCUPINE TREE : un de mes coups de coeur de cette journée. Parfaitement introduit par le concert d'Anathema qui précède, le groupe de rock prog n'est pas non plus un groupe qu'on pourrait qualifier de metal. Le parterre est assez aéré, et beaucoup de metalleux semble décrocher à leur musique très riche et complexe. Le groupe, mené par un Steve Wilson en grande forme, fait toutefois de son mieux pour assurer leur set, en axant notamment leur set list sur les morceaux les plus directs. Ce qui ne les empêche pas de jouer un extrait de leur dernier album (Anesthetize) de près de quinze minutes. Un excellent concert, que seuls les plus ouverts auront sans doute su apprécier.
APOCALYPTICA : on a beau les connaitre depuis plusieurs années, ca fait toujours son petit effet de voir des types au look de metalleux arrivé sur scène avec des violloncelles et reprendre du Mettallica en headbanguant comme des malades. Leur musique, entièrement instrumental est néamnoins compensé par un excellent batteur, au style qui rappelle beaucoup celui d'Igor Cavalera (dans le sens "tribal" du terme) et surtout par l'emploi de reprises célèbres des Four Horsemen précités, de Sepultura, et même du grand Bowie (heroes). Pourtant, l'excercice finit par fatiguer au bout d'un moment. Apocalyptica reste un concept, bien conçu, mais assez limité au final. je m'éclipse donc une petite demi heure pour aller voir :
SHINING : Kvarforth est irrémédiablement fou à lier, et il finira sans doute un jour dans un grand bain de sang. En attendant, et histoire de l'avoir vu au moins une fois vivant, je me suis donc approché du chapiteau (la 3ème scène) pour aller admirer la bête. Grande présence sur scène, qui compense un black assez brouillon qui fleurte par moment avec le punk. Bref, pas ma came.
Au moins, je pourrais toujours dire à mes petits enfants que j'ai vu le norvegien fou. C'est toujours çà de pris.
HELLOWEEN : je les avais vu lors de leur passage sur ce même fest en 2006. Amateur du groupe, sans être particulièrement fan, j'avais particulièrement aimé le concert. Et ca sera encore le cas aujourd'hui, le conert étant tout aussi excellent. Le show, si j'ose dire, tant le groupe se donne a fond, mené par un Andy Derris toujours au top, qui revet ici son costume de Monsieur Loyal. Le groupe axe sa set list sur l'inévitable Keeper n°1, en démarrant notamment par un Halloween de pres d'un quart d'heure ! Un petit passage quand même par The Dark Ride pour le très bon If I Could Fly, et par le tout dernier Gambling With The Devil avec le single As Long As I Fall.
L'heure de jeu se termine lorsque les lumières s'éteignent sur le scène. Mais pour se rallumer au bout de quelques secondes pour un rappel agrémenté, Oh surprise ! (Gamma Ray étant programmé juste avant Helloween sur la scène voisine), de la présence du mythe Kai Hansen, flanqué de son guitariste soliste Henjo Richter. La bande se livre alors à un final anthologique : Future World suivi d'I Want Out ! Une fois de plus, un excellent concert de la part des citrouilles, et le public a grandement apprécié.
MINISTRY : mon meilleur concert de la journée, et sans doute de l'année (oui, je sais, on n'est qu'en juin !). Particulièrement amateur d'Indus, j'attendais beaucoup de ce concert, assez spécial par ailleurs, puisqu'il marque la tournée d'adieu du groupe après plus de 25 ans d'existence. L'ambiance est donnée dès le début, avec l'installation en guise de décor d'immenses grilles qui viennent séparer le groupe de son public ! Après quelques minutes d'un excellent morceau d'électro indus en guise d'apéritif (quelqu'un connaitrait le titre ?), le groupe s'installe sur scène. Al Jourgensen, chapeauté d'un haut de forme et entièrement vétu de noir, affalé sur son grand pied de micro, ressemble à un grand prêtre d'une quelconque secte apocalyptique. Un premier accord de guitare pour donner le ton, puis le groupe se livre sans aucun répit pendant une heure à une véritable boucherie, les morceaux s'enchainant comme des skuds sur le public. Entièrement axé sur les trois derniers albums anti-bush, la set-list ne concède que deux classiques en fin de concert, les dévastateurs NWO et Just One Fix, qui achèvent littéralement le public. Il semble que seul les membres du public les plus ouverts aient vraiment apprécié la performance, la musique bardée de samples du groupe en ayant rebuté beaucoup. Les autres se souviendront longtemps de ce moment.
Au final, une bonne journée, sans grande déception mais avec beaucoup de bons moments. Sur ce, à l'année prochaine.
Après une année précédente marquée sous le signe de la boue, c'est cette fois-ci sous un soleil de plomb que se déroulent les concerts. Plus de boue donc, mais des coups de soleil quasi imposés, et de la poussière qui remonte des pieds jusqu'aux cheveux à chaque mouvement de foule. Les foulards sur la bouche sont de sortie !
A noter que l'organisation a pris note des différents problèmes de l'an passé, tout ayant été revu à l'amélioration : les entrées, la configuration des scènes, les nombres de toilettes, le nombre de stands de boisson et de nourriture, le nombre de verres consignées, etc. Le festival a nettement gagné en professionnalisme. Et c'est une bonne chose, notamment vu le nombre de festivaliers étrangers sur le site !
On enchaine maintenant sur le principal :
SONATA ARCTICA : je suis un grand fan de la première époque (jusqu'à Winterheart's Guild) et je ne les avais encore jamais vu. Et bien, c'est chose faite. Un bon concert, bien qu'étonnament centré sur les deux derniers albums, pourtant moins apprécié par la majorité des gens. Parmi les classiques, on retrouve néanmoins Réplica (et toute la foule chante en choeur), Fullmoon (idem pour les "Run Away"), et enfin The Cage, qui vient conclure le set. Mention très bien au nouveau guitariste, Elias Viljainen (orthographe non certifié par l'auteur), qui remplace fort honorablement Jani et qui semble parfaitement intégré dans le groupe.
ICED EARTH : premier concert d'Iced Earth pour moi, et qui marque de surcroit le retour du légendaire Matt Barlow au chant. Barlow a assuré parfaitement le show, et a même eu l'honneur de voir son nom scander par le public entre deux morceaux. Le true heavy metal du groupe n'est pas des plus novateurs, mais ca reste très efficace. La set list, couvrant la majeure partie de la période Barlow (Burning Times, Melancholy, Pure Evil, My Own Savior), inclue néanmoins un One Thousand Strong tiré du dernier album avec Tim "The Interimaire" Owens. Bref, un bon concert, qui marque le retour du groupe sur le devant de la scène. Reste à confirmer avec un prochain album réussi.
ANATHEMA : amateur de la période Alternative IV, je n'ai pas été décu lorsque le groupe anglais a démarré avec le classique Fragile Dreams. Le morceau marque le ton du concert : mélodique, mélancolique, mais pourtant suffisamment rock pour accrocher le public, qui semble apprécier. Anathema n'est plus vraiment un groupe de metal depuis un certain nombre d'années maintenant, mais il s'en sort tout de meme avec les honneurs dans un festival axé "extrème".
PORCUPINE TREE : un de mes coups de coeur de cette journée. Parfaitement introduit par le concert d'Anathema qui précède, le groupe de rock prog n'est pas non plus un groupe qu'on pourrait qualifier de metal. Le parterre est assez aéré, et beaucoup de metalleux semble décrocher à leur musique très riche et complexe. Le groupe, mené par un Steve Wilson en grande forme, fait toutefois de son mieux pour assurer leur set, en axant notamment leur set list sur les morceaux les plus directs. Ce qui ne les empêche pas de jouer un extrait de leur dernier album (Anesthetize) de près de quinze minutes. Un excellent concert, que seuls les plus ouverts auront sans doute su apprécier.
APOCALYPTICA : on a beau les connaitre depuis plusieurs années, ca fait toujours son petit effet de voir des types au look de metalleux arrivé sur scène avec des violloncelles et reprendre du Mettallica en headbanguant comme des malades. Leur musique, entièrement instrumental est néamnoins compensé par un excellent batteur, au style qui rappelle beaucoup celui d'Igor Cavalera (dans le sens "tribal" du terme) et surtout par l'emploi de reprises célèbres des Four Horsemen précités, de Sepultura, et même du grand Bowie (heroes). Pourtant, l'excercice finit par fatiguer au bout d'un moment. Apocalyptica reste un concept, bien conçu, mais assez limité au final. je m'éclipse donc une petite demi heure pour aller voir :
SHINING : Kvarforth est irrémédiablement fou à lier, et il finira sans doute un jour dans un grand bain de sang. En attendant, et histoire de l'avoir vu au moins une fois vivant, je me suis donc approché du chapiteau (la 3ème scène) pour aller admirer la bête. Grande présence sur scène, qui compense un black assez brouillon qui fleurte par moment avec le punk. Bref, pas ma came.
Au moins, je pourrais toujours dire à mes petits enfants que j'ai vu le norvegien fou. C'est toujours çà de pris.
HELLOWEEN : je les avais vu lors de leur passage sur ce même fest en 2006. Amateur du groupe, sans être particulièrement fan, j'avais particulièrement aimé le concert. Et ca sera encore le cas aujourd'hui, le conert étant tout aussi excellent. Le show, si j'ose dire, tant le groupe se donne a fond, mené par un Andy Derris toujours au top, qui revet ici son costume de Monsieur Loyal. Le groupe axe sa set list sur l'inévitable Keeper n°1, en démarrant notamment par un Halloween de pres d'un quart d'heure ! Un petit passage quand même par The Dark Ride pour le très bon If I Could Fly, et par le tout dernier Gambling With The Devil avec le single As Long As I Fall.
L'heure de jeu se termine lorsque les lumières s'éteignent sur le scène. Mais pour se rallumer au bout de quelques secondes pour un rappel agrémenté, Oh surprise ! (Gamma Ray étant programmé juste avant Helloween sur la scène voisine), de la présence du mythe Kai Hansen, flanqué de son guitariste soliste Henjo Richter. La bande se livre alors à un final anthologique : Future World suivi d'I Want Out ! Une fois de plus, un excellent concert de la part des citrouilles, et le public a grandement apprécié.
MINISTRY : mon meilleur concert de la journée, et sans doute de l'année (oui, je sais, on n'est qu'en juin !). Particulièrement amateur d'Indus, j'attendais beaucoup de ce concert, assez spécial par ailleurs, puisqu'il marque la tournée d'adieu du groupe après plus de 25 ans d'existence. L'ambiance est donnée dès le début, avec l'installation en guise de décor d'immenses grilles qui viennent séparer le groupe de son public ! Après quelques minutes d'un excellent morceau d'électro indus en guise d'apéritif (quelqu'un connaitrait le titre ?), le groupe s'installe sur scène. Al Jourgensen, chapeauté d'un haut de forme et entièrement vétu de noir, affalé sur son grand pied de micro, ressemble à un grand prêtre d'une quelconque secte apocalyptique. Un premier accord de guitare pour donner le ton, puis le groupe se livre sans aucun répit pendant une heure à une véritable boucherie, les morceaux s'enchainant comme des skuds sur le public. Entièrement axé sur les trois derniers albums anti-bush, la set-list ne concède que deux classiques en fin de concert, les dévastateurs NWO et Just One Fix, qui achèvent littéralement le public. Il semble que seul les membres du public les plus ouverts aient vraiment apprécié la performance, la musique bardée de samples du groupe en ayant rebuté beaucoup. Les autres se souviendront longtemps de ce moment.
Au final, une bonne journée, sans grande déception mais avec beaucoup de bons moments. Sur ce, à l'année prochaine.

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Jeyrag - Ménestrel Régulier
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3 jours de folie !
Les grosses claques : Primordial, Rotting Christ, Death Angel, Testament, Municipal Waste, At The Gates, Motorhead et Airbourne.
Excellent public, les métaleuses étaient nombreuses et jolies.
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breizhjoker - Ménestrel Régulier
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